Après le temple, je vais faire un tour au Rock Fort Temple. Il s’agit d’un complexe de temples et d’autels étagés sur les escaliers qui mènent au sommet d’un promontoire rocheux dominant la ville de Trichy.
En bas il y a beaucoup de pélerins, en tenue safran pour les femmes, qui se reposent en attendant un service religieux ou l’heure du repas collectif.
Un Tamoul m’aborde dans un Français qui a l’air correct, et je négocie avec lui un prix élevé (10 €) pour la visite du complexe (qui comprend plein de zones interdites pas toujours identifiables) et un accompagnement vers un site où ont lieu en ce moment des rituels près du fleuve, la Cauvery.
En fait je découvrirai assez rapidement que malgré les références qu'il m'a sorties pour me convaincre, il n'a pas grand chose d'intéressant à me dire. Il vaut mieux lire Wikipedia qu'écouter un guide dans ce pays. J'aurais dû me méfier, pendant la négociation il m'a rappelé ce que représentait la somme qu'il me demandait en euros, pour me la faire accepter avec 20% de réduction, et précisé que cela intégrait le trajet en rickshaw.
Une fois redescendu du sommet du Rock Fort, dont la visite n'était peut être pas indispensable, il m'emmène voir le lieu des rituels. Finalement plus de rickshaw, il me propose de monter à l'arrière de sa moto (en plus, même pas une Royal Enfield, la Harley des Indiens, c'est la loose).
Contre toute prudence j'accepte, alors que j'ai le temps de réfléchir en allant chercher mes sandales. Même pas de casque. On fait de ces trucs stupides parfois.
Toutefois cela ne se passe pas mal sinon un arrêt inopiné et bref du moteur de la bécane. Il m'amène sur une esplanade près du lit du fleuve à sec (il n'a pas plus depuis plusieurs années), et m'explique que c'est ici qu'on lieu les rituels les plus fréquents, comme les crémations, les mariages, les demandes d'intercession et les remerciements. Tous ces services sont assurés par des brahmanes qui restent là à demeure.
Ce n'est pas très spectaculaire et nous en avons vite fini. Evidemment il a garé sa moto près du magasin d'antiquité de son cousin, mais bon, il y a des limites. Je refuse d'entrer. Il tente de me faire arrondir la somme que nous avions convenue (
N'empêche que je me suis bien laissé avoir. Ce type avait au moins un talent, celui d'embobiner en donnant l'impression d'être amical et professionnel. Toujours les mêmes ficelles. Un moment de faiblesse devant tant d'aplomb ? Le souhait d'avoir enfin un guide un peu intéressant et compréhensible ? Le problème est que ce genre de déception génère de l'animosité contre tous les Indiens, et je n'aurai pas de trop avec le trajet vers Madurai pour me calmer. Pourtant le montant en jeu était faible.
En bas il y a beaucoup de pélerins, en tenue safran pour les femmes, qui se reposent en attendant un service religieux ou l’heure du repas collectif.
Un Tamoul m’aborde dans un Français qui a l’air correct, et je négocie avec lui un prix élevé (10 €) pour la visite du complexe (qui comprend plein de zones interdites pas toujours identifiables) et un accompagnement vers un site où ont lieu en ce moment des rituels près du fleuve, la Cauvery.
En fait je découvrirai assez rapidement que malgré les références qu'il m'a sorties pour me convaincre, il n'a pas grand chose d'intéressant à me dire. Il vaut mieux lire Wikipedia qu'écouter un guide dans ce pays. J'aurais dû me méfier, pendant la négociation il m'a rappelé ce que représentait la somme qu'il me demandait en euros, pour me la faire accepter avec 20% de réduction, et précisé que cela intégrait le trajet en rickshaw.
Une fois redescendu du sommet du Rock Fort, dont la visite n'était peut être pas indispensable, il m'emmène voir le lieu des rituels. Finalement plus de rickshaw, il me propose de monter à l'arrière de sa moto (en plus, même pas une Royal Enfield, la Harley des Indiens, c'est la loose).
Contre toute prudence j'accepte, alors que j'ai le temps de réfléchir en allant chercher mes sandales. Même pas de casque. On fait de ces trucs stupides parfois.
Toutefois cela ne se passe pas mal sinon un arrêt inopiné et bref du moteur de la bécane. Il m'amène sur une esplanade près du lit du fleuve à sec (il n'a pas plus depuis plusieurs années), et m'explique que c'est ici qu'on lieu les rituels les plus fréquents, comme les crémations, les mariages, les demandes d'intercession et les remerciements. Tous ces services sont assurés par des brahmanes qui restent là à demeure.
Ce n'est pas très spectaculaire et nous en avons vite fini. Evidemment il a garé sa moto près du magasin d'antiquité de son cousin, mais bon, il y a des limites. Je refuse d'entrer. Il tente de me faire arrondir la somme que nous avions convenue (
Pas de petit cadeau ?), mais je lui dis bien calmement que c'est déjà très cher payé pour ce qu'il m'a apporté, et il n'insiste pas.
N'empêche que je me suis bien laissé avoir. Ce type avait au moins un talent, celui d'embobiner en donnant l'impression d'être amical et professionnel. Toujours les mêmes ficelles. Un moment de faiblesse devant tant d'aplomb ? Le souhait d'avoir enfin un guide un peu intéressant et compréhensible ? Le problème est que ce genre de déception génère de l'animosité contre tous les Indiens, et je n'aurai pas de trop avec le trajet vers Madurai pour me calmer. Pourtant le montant en jeu était faible.