Je vais vous la faire vite car ce temple dédié à Vishnu, sous sa forme au repos sur un serpent multicéphale, est pour ses deux enceintes internes interdit aux non Hindous. Il y a sept enceintes en tout, au moins marquées virtuellement par les gopurams. L’enceinte extérieure couvre un périmètre d’une soixantaine d’hectares, largement envahi par l’activité de la ville. Ici la quatrième porte, et à droite, la vue prise depuis un toit depuis l'autre côté, avec l'enfilade des gopurams (jusqu'au 7ème, qui a été édifié il y a seulement quelques années). Le complexe a commencé à être construit par les Chola, puis les dynasties suivantes l'ont étendu et enrichi.
Evidemment ce qui est marquant ce sont surtout les sculptures peintes, une fois tous les dix ans environ.
Du temple on peut surtout admirer, entre la cinquième et la sixième enceinte, plusieurs salles hypostyles, dont une à 1000 colonnes qui n’était pas accessible. Il y en avait une autre plus petite, le Sesha Mandapa, merveilleusement sculptée. Des cultes sont rendus à certaines des bas-reliefs de cette salle, comme ici à Hanumān, le dieu singe.
Grand admirateur de Râma (héros de l'épopée du Ramayana, et également un avatar de Vishnu, ), Hanumān l'a rencontré à la recherche de sa femme Sîtâ, perdu dans la forêt. Il l'a aidé à vaincre le roi des démons Râvana, qui avait enlevé Sîtâ, puis a refusé toute récompense, trop heureux d'avoir aidé son idole à faire triompher le bien. Il personnifie la force et aussi la sagesse, et est très populaire actuellement. Vaches, serpents et singes sont les animaux les plus sacrés de l'Inde, du fait de leurs relations avec les dieux.
Cette appropriation des sculptures même mineures par les fidèles (ici une colonne) dénote une ferveur très spontanée, que rien ne vient entraver. J'aime bien ça.
Toujours dans la même zone, j’ai trouvé un petit musée présentant quelques sculptures érotiques sur ivoire de la période Nayak. Mais malheureusement il était interdit de les photographier. Il faudra attendre l’article sur le musée de Madurai pour pouvoir vous rincer l’oeil.
Le temple a une vie très active. La petite fille de la photo ci-dessous a le crâne rasé en signe de reconnaissance, pour remercier d'une maladie guérie. Elle est à côté de sa famille, la grand-mère fait une sieste. A droite, entrée de quelques hindous dans la quatrième enceinte. Ils marchent sur le tapis car la pierre commence à bien chauffer les pieds nus.
Evidemment ce qui est marquant ce sont surtout les sculptures peintes, une fois tous les dix ans environ.
Du temple on peut surtout admirer, entre la cinquième et la sixième enceinte, plusieurs salles hypostyles, dont une à 1000 colonnes qui n’était pas accessible. Il y en avait une autre plus petite, le Sesha Mandapa, merveilleusement sculptée. Des cultes sont rendus à certaines des bas-reliefs de cette salle, comme ici à Hanumān, le dieu singe.
Grand admirateur de Râma (héros de l'épopée du Ramayana, et également un avatar de Vishnu, ), Hanumān l'a rencontré à la recherche de sa femme Sîtâ, perdu dans la forêt. Il l'a aidé à vaincre le roi des démons Râvana, qui avait enlevé Sîtâ, puis a refusé toute récompense, trop heureux d'avoir aidé son idole à faire triompher le bien. Il personnifie la force et aussi la sagesse, et est très populaire actuellement. Vaches, serpents et singes sont les animaux les plus sacrés de l'Inde, du fait de leurs relations avec les dieux.
Cette appropriation des sculptures même mineures par les fidèles (ici une colonne) dénote une ferveur très spontanée, que rien ne vient entraver. J'aime bien ça.
Toujours dans la même zone, j’ai trouvé un petit musée présentant quelques sculptures érotiques sur ivoire de la période Nayak. Mais malheureusement il était interdit de les photographier. Il faudra attendre l’article sur le musée de Madurai pour pouvoir vous rincer l’oeil.
Le temple a une vie très active. La petite fille de la photo ci-dessous a le crâne rasé en signe de reconnaissance, pour remercier d'une maladie guérie. Elle est à côté de sa famille, la grand-mère fait une sieste. A droite, entrée de quelques hindous dans la quatrième enceinte. Ils marchent sur le tapis car la pierre commence à bien chauffer les pieds nus.