A côté du temple de Shiva il y en a un autre, plus petit, consacré à l'un de ses fils, Subramanya, encore appelé Murugan en Inde du Sud. C'est le dieu de la guerre, enfanté pour vaincre les démons qui torturaient les dieux mineurs (Shiva, personne n'ose lui casser les pieds). Pour information Shiva a un autre fils, Ganesha, le dieu à tête d'éléphant. Peut être que je vous raconterai son histoire dramatique, une autre fois. Shiva a beau avoir une épouse, Parvati, le couple n'aurait curieusement conçu aucun de ces enfants ensemble, mais individuellement (Subramanya pour Shiva, Ganesha pour Parvati). En effet, une descendance issue de ces deux dieux très puissants risquait de créer un être qui aurait rompu l'équilibre du monde, d'après ce que j'ai pu lire dans les Upanishad. Je ne sais si Shiva et Parvati l'ont décidé par eux-mêmes ou si quelque principe supérieur ou manigance les a détournés de la procréation, mon sanskrit n'est pas assez bon.
Le temple de Subramanya est extrêmement orné. Regardez la vivacité et la précision de cette scène où un éléphant de guerre tient un soldat ennemi par un pied. Et aussi ce personnage à pattes de lion à l'entrée du temple : la façon dont il se libère de la verticalité de sa fonction.
Subramanya Murugan étant censé terroriser ses ennemis, il est souvent représenté avec plein de têtes et de bras. Sa monture est le paon. Sur le côté du temple, j'en ai trouvé une petite représentation qui fait visiblement l'objet de vénération la part des visiteurs. Les cultes sont très vivants en Inde, et personne ne reprochera à un fidèle de faire une offrande à un bas-relief, voire de l'oindre. La préservation du patrimoine cède à la ferveur des croyants.
Le temple de Subramanya est extrêmement orné. Regardez la vivacité et la précision de cette scène où un éléphant de guerre tient un soldat ennemi par un pied. Et aussi ce personnage à pattes de lion à l'entrée du temple : la façon dont il se libère de la verticalité de sa fonction.
Subramanya Murugan étant censé terroriser ses ennemis, il est souvent représenté avec plein de têtes et de bras. Sa monture est le paon. Sur le côté du temple, j'en ai trouvé une petite représentation qui fait visiblement l'objet de vénération la part des visiteurs. Les cultes sont très vivants en Inde, et personne ne reprochera à un fidèle de faire une offrande à un bas-relief, voire de l'oindre. La préservation du patrimoine cède à la ferveur des croyants.