Après deux heures de sommeil, je quitte l'hôtel à 3h30 pour aller attraper mon train pour le Kerala. Il y a deux enjeux : monter dans le bon train (pas si évident car le mien a une heure de retard, et d’autres passent avant), et être bien positionné sur le quai (les trains indiens sont très longs).
Après quelques tâtonnements, demandes de confirmation et observations, j'ai l'impression de ne pas être trop mal. Si j'interprète bien les codes lumineux affichés sur le quai, c'est même plutôt bien indiqué dans cette grande gare, où certains dorment par terre en attendant leur train.
Finalement le mien arrive et je trouve rapidement ma couchette. Elle est installée en hauteur, le long du couloir, et isolée par un rideau. Je suis en seconde climatisée, c'est pas mal, il y a même des draps. Mais je n'arrive pas à me rendormir,
Deux heures plus tard, les gamins qui sont montés à Chennai avec leur famille se réveillent et commencent à explorer méthodiquement les possibilités ludiques des environs. Je mange les petits gâteaux que je me suis achetés, et prends un thé à un marchand ambulant.
Malheureusement je ne vois pas l'extérieur, seule la couchette inférieure a une fenêtre. Mon voisin de dessous partant bientôt, je peux la récupérer et profiter de la vue. Ce n’est pas désagréable de voyager couché.
Le train descend très au sud, presque jusqu'au cap Cormorin, pour éviter les montagnes des ghats, avant de remonter vers Trivandrum, mon terminus. Là je prends un train local vers Verkala, à vingt kilomètres, et je prends une troisième classe.
Les Tamouls courent sur le quai pour s'entasser dans les voitures de queue, et je me retrouve inconfortablement coincé debout à l'intérieur d'un compartiment, surplombant des femmes assises. Il fait très chaud et humide, je me sens rapidement assez mal. Mes intestins se rappellent à mon souvenir, et je me demande si je ne suis pas malade. J'ai beau m’accrocher au panier à bagages, ma tête tourne. J'espère que je ne vais pas tomber dans les pommes, car je crois que mon corps en profiterait pour se vider. Ce serait assez pénible dans un wagon aussi bourré à craquer.
Heureusement au bout de dix minutes ça se calme, et je peux descendre à Verkala sans incident. Un coup de tuk tuk, et me voici dans ma jolie villa, son arbre du voyageur, ses frangipaniers, sa mare à canards, et surtout ses toilettes.
Après quelques tâtonnements, demandes de confirmation et observations, j'ai l'impression de ne pas être trop mal. Si j'interprète bien les codes lumineux affichés sur le quai, c'est même plutôt bien indiqué dans cette grande gare, où certains dorment par terre en attendant leur train.
Finalement le mien arrive et je trouve rapidement ma couchette. Elle est installée en hauteur, le long du couloir, et isolée par un rideau. Je suis en seconde climatisée, c'est pas mal, il y a même des draps. Mais je n'arrive pas à me rendormir,
Deux heures plus tard, les gamins qui sont montés à Chennai avec leur famille se réveillent et commencent à explorer méthodiquement les possibilités ludiques des environs. Je mange les petits gâteaux que je me suis achetés, et prends un thé à un marchand ambulant.
Malheureusement je ne vois pas l'extérieur, seule la couchette inférieure a une fenêtre. Mon voisin de dessous partant bientôt, je peux la récupérer et profiter de la vue. Ce n’est pas désagréable de voyager couché.
Le train descend très au sud, presque jusqu'au cap Cormorin, pour éviter les montagnes des ghats, avant de remonter vers Trivandrum, mon terminus. Là je prends un train local vers Verkala, à vingt kilomètres, et je prends une troisième classe.
Les Tamouls courent sur le quai pour s'entasser dans les voitures de queue, et je me retrouve inconfortablement coincé debout à l'intérieur d'un compartiment, surplombant des femmes assises. Il fait très chaud et humide, je me sens rapidement assez mal. Mes intestins se rappellent à mon souvenir, et je me demande si je ne suis pas malade. J'ai beau m’accrocher au panier à bagages, ma tête tourne. J'espère que je ne vais pas tomber dans les pommes, car je crois que mon corps en profiterait pour se vider. Ce serait assez pénible dans un wagon aussi bourré à craquer.
Heureusement au bout de dix minutes ça se calme, et je peux descendre à Verkala sans incident. Un coup de tuk tuk, et me voici dans ma jolie villa, son arbre du voyageur, ses frangipaniers, sa mare à canards, et surtout ses toilettes.